En tant que propriétaire des routes, la commune est responsable si le trottoir a été mal entretenu (art. 58 du droit des obligations). Les trottoirs (et routes) verglacés sont considérés comme tels, puisqu’ils représentent un danger. Cela ne signifie pas pour autant que la commune doit répondre de tous les accidents, son obligation concernant l’entretien des routes étant limitée – des mesures de précaution doivent pouvoir être raisonnablement exigées d’elle. Trois choses:
Les mêmes conditions s’appliquent si le trottoir ou la rue est la propriété d’un particulier: celui-ci doit être en mesure de constater le défaut et d’y remédier.
Les communes sont tenues de sabler ou de saler les trottoirs très fréquentés dans les localités (on attend d’elles à cet effet qu’elles emploient des moyens financiers considérables). De plus, les équipes d’entretien doivent intervenir à temps et les routes importantes sont prioritaires. D’ailleurs, les communes ne sont pas les seules à être soumises à une obligation, puisque les piétons eux aussi doivent redoubler de prudence sur des trottoirs glissants.
En cas d’accident, il est recommandé d’agir comme suit: